Et quand se présente au lycée un nouveau professeur d’allemand, veuf et séduisant,
EXTRAIT :
" Tout en parcourant rapidement la copie qu’il avait devant lui, Hermann se sentait devenir la proie d’un examen attentif de son visage. Il aurait pu nommer les parties de son visage que Marianna détaillait ainsi, sans même s’en cacher, avec une sorte d’avidité. Et quelque chose lui interdisait de couper court à cette inquisition. Il prenait dans le regard de la lycéenne un bain de tendresse tel qu’il n’en avait reçu qu’une fois, en décembre 1972, sur le quai d’une gare, et auquel il avait cru devoir renoncer à jamais. Tout cela bien sûr ne dura que quelques minutes, mais seule sa conscience professionnelle et paternelle – la jeune fille était son élève et avait l’âge de son fils - lui empêchèrent de prolonger cet instant. Il s’interdit donc de poser ses yeux sur le regard captivant et continua son chemin comme si de rien n’était.
Et pourtant… tout était ! Pour Marianna, ces quelques minutes seraient inoubliables, pendant lesquelles elle avait découvert et possédé le profil droit d’Hermann, son front, son nez, sa bouche, sa joue, son cou où une petite veine se gonflait et sa barbe noire qu’elle aurait voulu caresser… minutes pendant lesquelles elle l’avait en vain supplié du regard pour qu’il lui donnât aussi ses yeux... "
PAROLES DE LECTEURS :
Et puis, comme quand j'apprécie beaucoup des livres, j'en ai parlé autour de moi et pfft .......
envolés les livres chez collègues et amis !
Alors bien sûr j'attends avec impatience le 3éme !" Sylviane K (à lire avec l'accent de Haute-Loire !)
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"J’ai lu rapidement ce livre, ce qui prouve que je ne me suis pas ennuyée et que j’y ai pris du plaisir ! J’ai été particulièrement intéressée par le contexte historique dans lequel se situent les différents évènements, en particulier en Allemagne. L’expression de la souffrance des Allemands sonne juste et donne une profondeur aux personnages que vous faites vivre à nos yeux. Par ailleurs on sent constamment la force de votre foi, ce moteur qui vous pousse sans doute à l’écriture, mais sans lequel vos écrits seraient peut-être très différents.
Pour avoir passé de nombreuses années avec des élèves de terminale, j’ai parfois souri ou bien été touchée par la description de leurs émois de leur mal être et l’éveil de leurs sentiments.
Par contre, me pardonnerez-vous l’audace de vous exprimer une petite frustration ; celle de la lectrice elle-même impliquée affectivement avant de lire le roman ?!! En effet, j’aurais aimé que Marianna et sa meilleure amie nous décrivent de façon plus détaillée le lycée auquel nous sommes tous restés attaches ! J’espère qu’elles auraient gardé de bons souvenirs de leur établissement et qu’elles auraient accepté de faire partie de notre association ! Mais vous seule pouvez le dire car seule l’auteure peut pénétrer les pensées de ses personnages !...
Plus sérieusement, j’ai beaucoup aimé à la fin, la référence à une « génération de l’attente »… je crois que bien des jeunes pourraient s’y reconnaitre."
Janine, ancienne prof de Jules Ferry, qui a ouvert la page Facebook : générations Jules Ferry |